• Imagine. 

    Une poule. 

    Maintenant, prends cette poule, et fais la... Du crétacé. 

    Ta poule a des dents, Roger. 
    Mais par dessus tout, ta poule est grande et ses ailes sont suffisamment développées pour que certaines espèces de poules puissent voler. 

    Imagine une dinde voler, Roger.
    Imagine une pintade avec des dents voler. Roger. 

    C'est ça Roger tu as compris : cours pour ta vie et ton cul. 


    votre commentaire
  • Notre système stellaire s’appelle le système solaire rapport au soleil. Appelons le leur ainsi : système diaginaire ? 

     

    On procéderait ainsi : 

    • Deux étoiles qui se tournent autour : Virginie et Diane, en l’homage à la première femme et à la déesse primordiale. 
    • 15 planètes en tout, dans tout le système diaginaire. Dont 5 naines. 7 des dix restantes seront gazeuses et plus éloignées, les 3 dernières seront telluriques (incluant Nëvar)
    • Les géantes gazeuses auront comme dans le système solaire toute une flopée de satellites naturels plus ou moins réguliers et plus ou moins gros. Je VEUX des répliques de Titan, Io et Encelade. 
    • Les seules planètes telluriques à avoir des lunes seront Nëvar (avec Romain, Hanz et Adélaïde), NOM et NOM
    • Les mers, monts et autres volcans  auront des noms de scientifiques humains (parce que OUI)

    votre commentaire
  • Lan, le dieu primordial, le dieu originel. Il est face à moi. Il me regarde. Je le regard aussi, mais son regard est si précis et si subjuguant qu'il attire toute l'attention, toute l'importance. Toute l'attention de l'univers est actuellement sur moi. Moi. Sur mon ptit drakkar. J'devais aller à l'école, j'me retrouve devant le dieu originel de l'ancien monde. Moi j'dis, c'est pas mal. Lan ouvre la bouche. Mais aucun son ne sort. J'aurais cru l'inverse. Qu'il allait parler sans ouvrir la bouche ma- Pratain j'ai compris. Il a parlé. Mais pas avec des mots, ni avec du son. Il a ouverts la bouche, et j'ai compris. Comment il a fait ça ? Il est trop cool. Ouais bon j'ai oublié ce qu'il a dit instantanément tellement j'étais heureux, mais c'est qu'un détail. J'ai ouverts la bouche à mon tour pour lui demander de répéter. Mais Lan a cligné des yeux, et j'ai compris qu'il avait pas compris un traitre mot de ce que j'vais dis (c'est LE dieu originel, c'est chaud quand même). Alors j'l'ai imité. Et il a répété. Et j'me suis concentré comme du jus de tomate pour pas oublier, cette fois. :

     

     Déchire ce monde 

     

    M'a-t-il dit, à sa manière. Alors j'lui ai répondu, à la mienne.

     

    « T'inquiète frère, ça passe. »

     

    Lan me répond alors, mais sans ouvrir la bouche.

     

    « Eh. Alan. Debout

     

    Eeeeh mais c'est pas Lan, ça. Non chaton, c'est Adrien.

    Un ptit gamin de 11 se dresse sur son lit. Les yeux encore bouffis de sommeil. J'crois c'est moi. Le mot important c'est "j'crois". J'vais voir mes canines dans le miroir de la salle de savon. Ouais c'est bien moi ces canines. Canines dans les ch'veux. J'ai 11 ans et un début de barbe. Et j'me réveil UN PEU en avance (genre 2h en avance) pour mon premier jour d'école de spécialisation. J'vais avec ma sœur à l'école Romaine, sur la lune du même nom, celle de la créativité. Franchement j'me demande c'que je vais boire là-bas mais j'avais pas la moindre idée d'où aller. Alors j'ai foncé à la première filière venue, et t'inquiète frère ça passe. J'me suis assis à l'arrière du bateau avec Edith, et Adrien a conduit la pirogue dans les nuages jusqu'à Romain, notre lune la plus grande, et la froide des trois. Le temps y passe plus lentement, les messages mettent 2 minutes pour nous parvenir, alors que sur Hanz ils arrivent instantanément et sur Adélaïde, ils arrivent en avance. On est arrivés devant le grand portail de l'école assez vite, toute une masse d'enfants de mon âge attendaient les annonces et leurs classes, j'me suis approché d'un gamin au pif. Un ptit beau gosse ténébreux qui avait l'air aussi pissant que moi.

    « Sköl. J'm'appelle Alan. Et toi ? »


    J’aurai préféré passer mes journées à me prélasser au bord du lac d’à côté de chez moi avec les copains du clan, mais comme dirait ma mère et son sourire moqueur :« Oui, mais c’est pas toi qui décide ». Du coup, j’me retrouve à me lever à une heure indécente pour aller à l’école. J’entends la vieille rigoler depuis la pièce principale, et j’ai qu’une envie, c’est de me liquéfier sur place. Il est tôt, et je m’apprête à passer la journée la plus ennuyante de ma vie. Ah, et puis j’ai des cernes un peu trop grandes pour un enfant de 11 ans – la faute à qui en même temps ? Peut-être que des fois j’abuse, ouais… Mais il y a dix fois plus de frissons quand on va jouer la nuit.

    Bref, j’ai décidé qu’aujourd’hui, j’allais devoir sortir ma carte maîtresse pour échapper à mon destin. Parce qu’il est hors de question que je sorte de mes couvertures. Après avoir passé en revue les différentes stratégies, j’me rends compte que passer une demi-heure auprès du feu pour avoir le front brûlant ne fonctionnera évidemment pas. Du coup, j’opte pour la solution la plus simple.

    « MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN JE PEUX PAS Y ALLER J’TE JURE J’PEUX PAS Y ALLER, TU PEUX PAS ME FAIRE CA, ME LAISSE PAS PARTIR ! »

    Je suis plutôt fier du timbre de ma voix. On dirait presque que je suis sérieux et que la situation est dramatique. En même temps, la situation est dramatique, c’est une atteinte à mes droits-

    « C’est pas en vrillant les tympans de tout le monde que tu vas me convaincre de quoique ce soit. Désolée søtnos, mais ta comédie ne marche pas avec moi. »

    Ma mère me nargue depuis la porte entrouverte de ma chambre, agitant les perles des bijoux accrochés à son cou, ses bras et ses chevilles.
    Je sais que je n’arriverai pas à la convaincre. Alors je fais ce que je sais faire de mieux en dernier recours : je croise mes bras contre ma poitrine, je plaque une moue sur mon visage, et je boude comme un enfant de quatre ans qui n’a pas eu ce qu’il voulait.

    « T’as pas d’cœur »,

    je maugrée dramatiquement.

    « Et tu es un très mauvais acteur, Kaz »,

    me répond-elle en rigolant de mon air vexé.

    La vieille qui me sert de mère rentre dans ma chambre, et regarde le chaos sans queue ni tête que constitue la masse de vêtements et de gadgets entassée sur le sol. Elle n’a pas l’air impressionnée. Comme d’habitude, j’ai envie de dire. Au cœur de mon étreinte de couvertures, je plisse des yeux et l’observe fouiller dans mon armoire, qui contient moins d’habits que le sol. Je ne sais pas pourquoi, mais elle a l’air d’un peu trop tenir à ce que j’aille dans son école de malheur. Soit. Je n’aurai pas ce que je voulais cette fois-ci, je vais devoir rassembler toutes mes forces, mon énergie et ma bravoure pour sortir de mon lit bien chaud et aller combattre le grand froid.

    Et bien sûr, comme à chaque fois, et ce avant même que je ne me sois complètement extirpé de ma couette en fourrure, la vieille balance les vêtements qu’elle a récupérés dans ma direction. Bingo, je me les prends en pleine tête. Ça m’fout en rogne, mais même en essayant d’avoir l’air méchant et en colère, ma mère continue de rire et je peux pas m’empêcher de lâcher un sourire.

    De toute façon, dans ma famille, on est tous des gamins – et c’est tant mieux, sinon je m’ennuierai comme un rat mort durant les dîners.

    — — —

    Je prends une heure à me préparer et à engloutir mon assiette de poisson grillé.
    Je profite de ce saint repas, parce que quand je vais me retrouver à l’autre bout de mon village, je suis presque sûr qu’on va tenter de m’empoisonner avec de la nourriture immonde. Je mets mon manteau tout chaud pour affronter le grand froid qui s’étend en dehors de chez moi. J’ai l’habitude de la température extrême, mais il faut pas abuser non plus.

    Ma mère me presse pour qu’on se dépêche. Je ne dois pas louper le train pour la lune Romain, sinon c’est sûr, je vais me faire tirer les oreilles. Mais je suis un peu distrait par les flaques qui creusent la glace par endroit, et par l’épi que forme mes cheveux au-dessus de ma tête – horrible, si vous voulez mon avis. J’ai l’impression que mes mèches noires sont tout en désordre, et que la peau en-dessous de mes yeux est plus bleue encore que mes iris. La vieille se marre encore à côté de moi, alors je lui tire la langue, et j’accélère un peu plus pour lui faire plaisir.

    Et là, soudainement, j’ai terriblement envie que le temps ralentisse ou qu’un truc se passe. Pas de bol pour moi, tout se déroule super vite. Avant même que je puisse crier dans les oreilles de ma mère une nouvelle fois, me voilà embarqué à bord du wagon aérien. Et avant même que je puisse me plaindre, la machine se déclenche et part.

    J’hésite entre hurler à la mort ou pleurer. Au final, je ne fais aucun des deux.
    Je fulmine dans mon coin en maudissant ma mère, et je me demande ce que j’ai fait pour mériter ça. Surtout que le pire, c’est que d’après la vieille, l’école de spécialisation dans laquelle je vais met un point d’honneur sur la créativité. Moi ? Créatif ? Ils vont voir, oui… Ça me donnerait presque envie de rire. A part faire des mauvaises blagues aux anciens du clan et jouer dans la plaine glacée avec les copains, je ne veux rien faire. Ma mère m’a dit que j’allais grandir et que je devais trouver quelque chose de plus… sérieux qui me plaisait. Ben non, j’veux rien faire d’autre. En plus, ça a l’air de faire peur d’être grand. Maman doit se taper tout le boulot de chef de clan. J’ai pas envie de faire ça plus tard, c’est trop de responsabilités.

    Je n’ai même pas le temps de poursuivre ma conversation intérieure, car on est arrivés. Su-per. Le portail de l’école s’étend juste devant moi. J’ajuste ma capuche sur mes cheveux en bazar. Je ne sais pas s’il fait un peu moins froid que chez moi ou si je suis anesthésié à cause de mon désespoir, mais pour le moment, je ne trouve pas de quoi me plaindre. Dommage, parce que j’aimerai bien, croyez-moi.

    Au départ, je me traîne jusqu’à l’intérieur de l’école. Puis, alors que j’avais toutes les raisons du monde pour bouder, je me décide à prêter attention à mon environnement. La plupart des enfants attendent l’annonce des classes avec de grands sourires tout excités, alors que quelques autres se font plus discret. Depuis quand je fais partie des discrets, moi ? Bon, certes, ça ne m’enchante pas vraiment d’être ici, mais tant qu’à faire, autant essayer de s’ennuyer le moins possible.

    Je regarde autour de moi et laisse faire mon intuition pour trouver une personne à qui parler.
    Sauf que mon intuition se fait très discrète et n’a pas l’air d’avoir envie de me laisser sociabiliser.

    « Sköl. J'm'appelle Alan. Et toi? »

    Le fameux Alan se tient devant moi, et je peux pas m’empêcher de le fixer, lui et ses espèces de cheveux de menton qui commencent à pousser. J’ai jamais vu quelqu’un comme lui ; en même temps, j’aime pas vraiment sortir du territoire de mon clan. Surtout que quand on est jeune et qu’on ne contrôle pas bien son pouvoir, les vieux préfèrent qu’on reste au nid pour pas finir en vapeur d’eau.

    Bref, c’est super, j’ai même pas eu besoin de faire un effort. J’suis tellement cool qu’on a directement envie de parler avec moi. Mon intuition me crie « OUAIS, LUI IL A L’AIR MARRANT », alors je lui fais confiance. Un sourire illumine mon visage pâle. Je m’exclame en relevant fièrement mon menton :

    « Sköl ! Moi c’est Kaz. T’as l’air cool, j’veux qu’on soit dans la même classe ! »

    Je pense avoir fait bonne impression, mais si je veux me faire des copains, faut que je sois un peu plus avenant que ça.
    Je jette un coup d’œil ennuyé vers le petit groupe d’adultes qui se dirige vers nous et les autres enfants pour faire les annonces. La femme au milieu, la directrice probablement, s’éclaircit la voix puis commence son discours. Dès la minute zéro, je m’ennuie comme je ne me suis jamais ennuyé auparavant. Je me tourne sans grande discrétion vers Alan, qui n’est heureusement pas parti entre temps, et lui dit :

    « C’est nul, hein ? Moi j’ai pas envie d’être ici, ça a l’air super ennuyant… J’veux faire des trucs drôles, pas être coincé ici pour l’éternité ! »

    J’ai une furieuse envie de faire le clown, et de faire rire les autres comme je le fais à la maison. Mais vu la tournure de la matinée, j’ai plus de chances de me retrouver cloué à une chaise à écouter un vieux barbant fssssaire son je-sais-tout plutôt que de faire la blague de l’année.

    « T’es ici pour quoi, toi ? »

    je demande alors à Alan, curieux de savoir si lui-aussi n’a aucune idée de ce qu’il fait dans cette école.


      

    Le ptit beau gosse ténébreux m’éblouit d’un sourire radieux. Aah je le savais, mon instinct ne me trompe jamais. Je le pense comme une prophétie, ce gamin et moi, on va faire des carnages. Le menton fièrement levé, le petit se présente : 

     

    « Sköl ! Moi c’est Kaz. T’as l’air cool, j’veux qu’on soit dans la même classe !

     

    Je lui rend son sourire, en laissant le mien éclater un peu plus encore. Écoute la prophétie Kaz, un type super avec un génie comme moi, ça peut que se retrouver fourrer ensemble partout et tout le temps jusqu’à la fin de leurs études. Mon sourire se penche sur le côté, l’air malicieux. « T’inquiète frère ça passe. » Mon air confiant ne peut laisser aucune mauvaise interprétation sur mes mots. Et puis on est deux ptits polissons, ils ne séparent jamais les ptits polissons. 

     

    Si le menton de mon nouveau gars sûr Kaz s’est dressé avec fierté vers la galaxie où se dresse son égo, le mien se penche sur le côté. Parce qu’il faut bien que je le vois, le ptit Kaz. Il a beau avoir le même âge que moi, je le domine d’une bonne tête, voire même deux. 

     

    Faut dire que pour un ptit bonhomme de 11 qui va tout juste se spécialiser, je suis bien grand. Pas parce que ma croissance a été retardée par du malheur ou d’la malchance, juste parce que ma croissance physique est en feu. J’veux dire, ma taille, ma barbe, ma force, toutes ces conneries, c’est en avance. Je dépasse mon plus grand frère, pourtant Adrien il est super trop cool. Genre il est COOL. Pour être grand et classe, lui, c’est un grand et classe de première classe. 

     

    C’est une des particularités amusantes de la lune où s’est formée mon clan. Sur Romain, on a pas trop de pression et la gravité est relativement sympa. Il y a donc de toutes les tailles, là-bas. Nos conditions de vie sont relativement pratiques quand il s’agit d’utiliser nos pouvoirs. Mon clan s’est spécialisé dans les forces des courants. Et comme mon clan vit sur des proto continents au large d’un vaste océan, on apprend vite aux lardons comment naviguer et maîtriser les courants des eaux. Les courants des cieux et des forces magnétiques, c’est pour les gens plus cools. Comme mon grand frère. Adrien m’a promis qu’il me montrerait. Et il sait que j’suis super fort. Et surtout il tient toujours ses promesses. 

     

    Alors que je sourie au gré de mon voyage dans les flots turbulents de mon imagination, un petit Kaz y entre. Il a l'air de s'ennuyer. Alors je décide d'un clin d'œil de diriger notre attention vers un truc cool. 

     

    Je suis doué pour dénicher les trucs cools. La preuve, j'ai bien trouvé Kaz.

     

    « C’est nul, hein ? Moi j’ai pas envie d’être ici, ça a l’air super ennuyant… J’veux faire des trucs drôles, pas être coincé ici pour l’éternité ! »

     

    Ouais. Éclaté même. Du coup mon culot et moi on décide de te regarder droit dans les yeux et te proposer du regard de fausser compagnie aux adultes qui donnent explications et règlements au lieu de nous donner les clefs de nos chambres, nos emplois du temps ou de nous présenter ce qu’on va pouvoir découvrir ici.

     

    Moi, j’suis un grand curieux. Et j’aime l’aventure. Je ne reçois pas d’ordres, je les donne. Je ne suis pas un règlement, je ne connais même pas la signification de ce mot. Ma liberté outrepassera toujours leur autorité. 

     

    Il faut juste attendre que personne ne regarde vers nous. Que les parents se tirent. Que les adultes lancent une visite guidée lente et coupée de longs discours sur ceci-cela, que des trucs dont tout le monde se carre l’oignon. 

     

    Je soupire, les joues gonflées, le regard provocateur. Je m’emmerde et je le leur fait savoir. On est à l’apogée de la créativité. Je veux conter des aventures incroyables et épiques à ma petite sœur et à ses copines. Pas écouter des rengaines déjà entendues mille fois par mes parents. 

     

    « T’es ici pour quoi, toi ? »

     

    Mon regard passe en un éclair de l’agacement profond à l’attention. Grâce à mon super nouveau copain. 

     

     « Mon truc c’est l’aventure. Et l’voyage aussi.  J’veux voir du pays, raconter des trucs et que les gens rient et aiment m’écouter et me voir parler. »

     

    Dis-je alors que le son de nos voix graves et agacées se faisaient entendre dans les rangs des élèves mieux disciplinés que nous. Beaucoup de têtes se tournent vers nous. Ca va être drôle Kaz. J’espère que t’as une grande gueule. 

     

    « Jeune homme je vous somme de bien vouloir écouter l’équipe de gestion ! »

     

    Je souris, comme abasourdi. Non ? En fait ? 

     

    « Je m’appelle Alan. Ou alors “REVIENS ICI TOUT DE SUITE”, comme vous préférez. »

     

    D’un geste de la main, elle tord les forces du vent pour me donner un papier signifiant que j’avais un avertissement et qu’au prochain, je serai sévèrement sanctionné. Je l’ai fourré dans ma poche, et le sourire aux lèvres, je l’ai invitée à poursuivre. 

     

    Lorsque le moment fut venu, je fis signe à Kaz, et nous disparûmes dans les méandres de la foule trop dense et trop docile face à l’autorité. 

     

    Alors que nous cheminions sans un bruit le long des couloirs jusqu’à ne plus trouver ame qui vive pour pouvoir explorer à notre gré la structure imposante, je rêve tout éveillé à mon projet d’avenir. Silence. Et.. Musique, maestro. 

     

    Écoutez Alan le Souriant vous raconter mille histoires d’aventures rocambolesques et épiques. Ce jeune conteur est incroyable, il raconte avec passion tout ce qu’il peut raconter, il conte l’amour, la tragédie, l'épouvante, l’épopée, l’exil, le voyage, la légende, ce barde conteur raconte tout avec ferveur et emphase. Le meilleur compteur dont vous ne reverrez jamais !

     

    Venez l’admirer, lui et son copain Kaz. Venez les regarder vous montrer l’histoire des dieux du panthéon. Vous en serez ravis, vous pleurerez, rirez et sortirez avec sur le visage un sourire bouffi de bonheur et d’ivresse face à la liqueur exotique de ces deux jeunes hommes tout droit sortis de clans perdus dans un trou oublié et isolé. 

     

    Tout le monde se rappelle de Aragexandre le Grand. Ce roi devenu légendaire dont les pouvoir défiant les lois de la réalité pouvaient bâtir des montagnes. 

     

    Tout le monde se rappellera de Alan le Souriant et de son partenaire de carnage Kaz le Tordant. Ces enfants devenus légendaires. La demi portion et le grand gros dont les petites têtes débordent d’un génie transcendant la conscience même. 

     

    Le silence me ramène au présent, tu es toujours à côté de moi. Tu m’souries comme un gamin le jour de noël. Visiblement très content de pouvoir faire toutes les conneries que tu veux, non seulement je te regarderai, mais je t’encouragerai et je les ferai avec toi. 


    votre commentaire