Il était une fois,

MANAÉ

C'est une planète tellurique, elle est donc de taille relativement petite si on la compare aux géantes gazeuses, mais la hauteur et la densité affolantes de son manteau lui donne un volume et un diamètre bien plus vertigineux que celui d'une certaine planète bleue. Manaé se situe dans l'un des bras en spirale de notre voisine spiralée, Andromède. 

Le manteau de Manaé est très haut et très dense. Il tourne sur lui-même plus rapidement que la planète ne tourne sur elle-même. Mais la nature du manteau de cette planète font que la dérive des continents y est très importante, les déplacements des plaques tectoniques sont imprévisibles et s'opèrent souvent dans la violence et le chaos. 

Les niches écologiques changent constamment, la biodiversité s'est d'abord vue diminuer drastiquement devant tant de changements brusques. Tant dans la biodiversité marine, que terrestre, qu'avienne, que végétale, fongique et même minérale. La vie s'est frayé un chemin, et l'adaptabilité est devenue le mot d'ordre des convergences évolutives. 

Tout le monde a vite appris à avoir une résistance aux changements climatiques importante. Ou bien une forte capacité à l'hibernation, à la migration. Tandis que certaines espèces ont opté pour la cryptobiose, le dessèchement ou encore adapter leurs besoins en fonction des ressources disponibles ou non.